
Avoir un animal de compagnie, c’est bien plus qu’un simple plaisir. C’est un engagement sur plusieurs années, qui implique soin, attention et responsabilité. Pourtant, les frais de santé peuvent vite grimper : une simple fracture, une otite chronique ou un passage aux urgences vétérinaires peuvent coûter plusieurs centaines, voire milliers d’euros. C’est là que l’assurance animaux entre en jeu. Elle vous permet de faire face à ces imprévus sans mettre en péril votre budget.
Comment choisir la meilleure option pour une assurance animaux ?
Le choix d’une assurance pour votre animal ne doit pas se faire à la légère. Un chat d’appartement ne court pas les mêmes risques qu’un chien de chasse. La première question à se poser concerne le mode de vie de votre animal, son âge, sa race et son historique médical. Par exemple, les chiens de grande taille comme les bergers allemands ou les labradors sont plus sujets à des pathologies articulaires, ce qui peut justifier une assurance plus couvrante. En revanche, un chat européen stérilisé vivant en appartement aura moins de besoins médicaux, mais peut être exposé à l’obésité ou au diabète.
Il est aussi essentiel de comparer les taux de remboursement, les plafonds annuels et les délais de carence. De nombreux propriétaires tombent dans le piège d’un contrat peu cher mais aux remboursements limités. Une cliente nous a rapporté avoir choisi une formule basique pour son bouledogue français. Lorsqu’il a dû subir une chirurgie pour une hernie discale, elle a dû avancer plus de 1 200€, pour un remboursement de seulement 400€.
Les critères à prendre en compte
Plusieurs critères vont orienter votre choix d’assurance animaux. L’âge de l’animal, tout d’abord, est déterminant. Les contrats deviennent souvent plus chers voire inaccessibles au-delà de 7 ou 8 ans. Les assureurs considèrent qu’avec l’âge, les risques médicaux augmentent. Il est donc stratégique d’assurer son animal le plus tôt possible.
La race est un autre facteur clé. Certaines races présentent des prédispositions génétiques à certaines maladies. Les carlins ou les bouledogues, par exemple, ont souvent des problèmes respiratoires. Les assureurs adaptent donc leurs garanties et leurs tarifs en fonction de ces données statistiques.
Le type de couverture influe également sur le tarif : une formule accident uniquement est moins chère qu’une formule couvrant les maladies chroniques ou les interventions chirurgicales. Il faut aussi considérer la franchise, c’est-à-dire la part qui restera à votre charge. Une franchise élevée réduit la cotisation mensuelle mais augmente votre contribution en cas de sinistre.
Enfin, la rapidité des remboursements, la simplicité des démarches (en ligne ou papier), et la disponibilité du service client sont autant de critères à intégrer. Les avis clients et les classements d’assureurs peuvent ici éclairer votre choix.
Comparer les offres et solutions disponibles
Comparer les offres d’assurance animaux revient à jongler entre prix, garanties et exclusions. Passer par un courtier permet de gagner un temps précieux et de bénéficier de contrats négociés. Un cabinet spécialisé analyse votre situation, les besoins de votre animal, et filtre les offres peu intéressantes.
Interpréter un devis n’est pas toujours simple. Une cotisation mensuelle de 15€ peut cacher une franchise de 150€ et un plafond de remboursement annuel de seulement 700€. D’autres offres, à 28€ par mois, proposent une prise en charge jusqu’à 2 000€ par an, sans franchise, avec un remboursement sous 72h. La différence est nette, surtout si votre animal a besoin de soins réguliers.
Attention à certaines exclusions : les maladies congénitales, les traitements préventifs (vaccins, vermifuge), ou les soins dentaires sont souvent non couverts, sauf dans les formules premium. Il est donc primordial de lire les conditions générales et de poser des questions claires avant de signer.
Les formules et garanties : laquelle choisir ?
Les formules d’assurance animaux s’échelonnent généralement sur trois niveaux. La formule de base couvre les accidents : morsures, fractures, intoxications. Elle convient aux animaux jeunes et en bonne santé. La formule intermédiaire ajoute les maladies, les consultations et certains examens. C’est celle que choisissent la majorité des propriétaires de chiens et chats vivant en zone urbaine.
La formule premium, plus coûteuse, propose un remboursement jusqu’à 100% des frais, y compris les chirurgies lourdes, les hospitalisations et parfois même les soins préventifs. Un maître de golden retriever, résidant en campagne, a opté pour cette formule après une première année marquée par deux accidents successifs. Le coût mensuel élevé a été largement compensé par les remboursements obtenus.
Options et garanties spécifiques à considérer
Certaines options peuvent renforcer votre contrat. L’assistance 24/7 par téléconsultation vétérinaire permet de bénéficier de conseils rapides en cas de symptômes inhabituels. La garantie obsèques prend en charge les frais d’euthanasie et de crémation, encore peu abordés mais importants à anticiper.
Il existe également des garanties spécifiques pour les NAC (nouveaux animaux de compagnie) comme les lapins, furets ou perroquets. Ces contrats sont plus rares mais de plus en plus demandés.
Certains assureurs incluent une responsabilité civile pour les dommages causés par l’animal. Si votre chien mord un voisin ou provoque un accident, cette garantie devient essentielle. Dans un cas survenu à Lyon, un dalmatien a percuté un cycliste, occasionnant plusieurs fractures. Les frais d’indemnité ont été couverts par cette clause.
Les aspects légaux et contractuels à connaître
En France, l’assurance animaux n’est pas obligatoire, sauf pour les chiens de catégorie 1 et 2 (dits « dangereux »), pour lesquels une responsabilité civile est imposée par la loi. Pour les autres animaux, c’est un choix facultatif mais fortement recommandé.
Les contrats prévoient souvent un délai de carence allant de 7 à 60 jours. Cela signifie qu’aucun soin ne sera remboursé pendant cette période suivant la signature. Certains assureurs l’annulent si l’animal est identifié par puce ou tatouage, ou s’il vient d’un élevage certifié.
Il est obligatoire de fournir un certificat de bonne santé, généralement établi par un vétérinaire lors de l’adhésion. Sans cela, l’assureur peut refuser de prendre en charge certaines pathologies. Le propriétaire doit aussi maintenir à jour les vaccins, faute de quoi certains remboursements peuvent être annulés.
Le renouvellement est souvent tacite, mais la résiliation peut se faire chaque année à date d’échéance. Certains assureurs permettent même une résiliation à tout moment avec préavis. Il est donc essentiel de lire attentivement les clauses de résiliation, d’exclusion et de litige.
Lien utile :
Code des Assurances